Ce fut lorsque l’humanité développa la notion de travail qu’on pensa
pour la première fois aux robots, pour les remplacer. Tout comme sur la
plupart des mondes de la 3ème Densité, réduire les autres à l’esclavage
est une obsession, et cette esclavagisme prend de nombreuses formes.
Enchaîner le travailleur à sa tâche et le faire travailler jusqu'à le tuer est
la plus évidente de ces formes, mais les fers qui ne se voient pas sont
exactement comme ceux qui se voient. Le mari qui ne peut pas quitter sa
femme parce qu’il aurait à lui payer une pension alimentaire beaucoup
trop lourde tolérera les exigences de son épouse et maître à l’image d’un
esclave enchaîné. Pas plus le mari que l’esclave ne pensent à fuir à cause
des souffrances qu’ils endureraient. Avec l’arrivée des machines
programmables que représentent les ordinateurs, l’idée de posséder des
machines esclaves devient irrépressible. Elles ne réclament aucun salaire, elles ne prennent jamais de
congé, et on peut compter sur leur constance à faire ce qu’on leur demande de faire! Ce sont des esclaves
très coopératifs.
Les machines programmables existent aussi couramment dans les densités supérieures à la 3ème Densité, et il y en a énormément. Si la rage d’asservir autrui n’existe pas dans les communautés du Service-Envers-Autrui de la 4ème Densité, le désir est assurément toujours présent d’avoir un coéquipier à la fois silencieux et fiable et qui aide à accomplir sa tâche au mieux. Des robots sont fabriqués et utilisés, mais pas au delà d’une limite où ils pourraient être considérés pourvus de sensibilité ou même conscients, car le Conseil des Mondes n’autorise pas que des machines pensantes, des biorobots en quelque sorte, soient développés et réduits à l’esclavage par d’autres espèces intelligentes. Il y a refus d’inclure des composants vivants, à savoir de l’ADN capable de penser par lui même, de sentir les choses, et plus particulièrement d’avoir la conscience d’un moi bien séparé du reste du monde.