Les cataclysmes font relever de nombreux défis aux survivants. Des grêlons, des tempêtes de feu accompagnées de brèves périodes de temps où l’oxygène est réduit, des séismes à des magnitudes que l’humanité n’aura jamais vues, des volcans qui gerbent, des vents aussi forts que des ouragans, et des raz-de-marée assez hauts pour balayer des gratte-ciel. Que faire ?
Comme il n’est pas possible de calculer la position exacte de la Terre quand elle arrêtera de tourner, les rivages qui vivront les raz-de-marée les plus terribles ne peuvent pas non plus être identifiés à l’avance. C’est plus grave sur le côté nuit de la Terre, car les eaux sont paralysées sur le côté qui fait face au Soleil, du fait du passage de la comète, et ne sont donc pas assez libres de se mouvoir. En pratique, pour ne prendre aucun risque, on devrait envisager se trouver à une hauteur de 200 pieds et au moins à 100 miles de toute côte.
Pour être en sécurité, il est clair qu’il convient de s’éloigner des volcans actifs ou même juste un peu actifs. Qu’ils soient jeunes ou vieux, les volcans soumettront les gens qui vivent alentour à un regain d’activité soudain, et cela sans prévenir.
Eloignez-vous des zones où le soulèvement de montagnes est probable. Les plaines ou les plateaux sont plus sûrs. En cela, l’analyse géologique des plaques peut vous aider. Ne vous trouvez pas sur une plaque subductrice, car même si vous êtes au-dessus, le sol à vos pieds peut devenir brûlant à cause du frottement.
Les séismes vont essentiellement soulever toutes les villes, et bien sûr les chemins de fer, les pistes d’atterrissages, les autoroutes et les ponts seront-ils impraticables. Ne vous imaginez pas que les systèmes électriques ou d’approvisionnement d’eau pourront encore fonctionner et le téléphone sera sûrement définitivement coupé. En pratique, on devrait protéger tous les appareillages mécaniques ou électriques que l’on souhaite réutiliser après les cataclysmes par un rembourrage très efficace comme des nattes de caoutchouc. Enveloppez tout comme si cela devait être enfoui à plus de 500 pieds. Testez cela, et voyez si vos appareillages résistent. Si ce n’est pas le cas, vous avez besoin d’appareillages plus robustes. Les sources d’énergie indépendantes, telles que les moulins à vent, doivent être bien fixées. Des batteries peuvent être bricolées, mais ne dureront pas longtemps et ne seront pas rechargeables. Vos structures de type mécanique et électrique auront plus à souffrir des violents séismes que votre chair et vos os mêmes. Vous aurez éventuellement hématomes et fractures mais vous vous remettrez. Vos appareillages électriques resteront cassés. Quand des séismes s’annonceront, couchez-vous à terre. De cette façon, vous déraperez et glisserez de quelques pieds. Debout ou en hauteur, vous risquez des heurts violents. Et dans tous les cas, ne vous trouvez pas sous une structure qui pourrait s’écrouler et vous ensevelir.
Les toits métalliques dévieront les tempêtes de feu et aussi les grêlons, à condition d’être suffisamment épais. Pour les grosses météorites, et il y en aura, il n’y a pas de mesure de sécurité à prendre. Croyez en votre étoile, à ce sujet. Si l’abri que vous occupez n’est pas ouvert sur l’extérieur, la réduction temporaire d’oxygène ne vous affectera pas.