Les humains ont une fascination pour la répétitivité et les rythmes de la nature, et trouvent cela rassurant car
leurs propres corps possèdent de tels rythmes: les battements du cœur, les biorythmes, et les cycles de veille
et de sommeil. La danse, les mouvements répétitifs de la gymnastique, le bercement d'un bébé et la musique,
tout cela reflète le fait que l'homme est rassuré par la répétitivité et le rythme. Les exemples sont partout dans
la nature, depuis les pétales des fleurs qui sont régulièrement espacés en spirales jusqu'aux motifs compliqués
et organisés que forment les cristaux de neige. C'est donc pour cela que les humains cherchent souvent de la
répétitivité et du rythme au beau milieu du chaos, pour se rassurer. Les nerfs à vif ils se balancent, tapotent un
crayon ou se grattent le crâne. Si l'angoisse met en jeu ce que le futur présente d'inconnu, ils cherchent des
configurations grâce auxquelles ils feront des prédictions. Le 7 porte chance, le 13 malheur, on effeuille la
marguerite, et ainsi de suite.
Il n'y a pas de numérotation logique utilisée par la nature, et il n'y a pas non plus de signification spirituelle
associée aux nombres. Même nous, les Zêtas du Service-Envers-Autrui, que l'on décrit souvent pour aller
par groupe de 3, n'agissons ainsi que parce que nous travaillons souvent de pair, et sans chef, cette alliance
pourrait se briser quand des décisions rapides doivent être prises en des circonstances où le vote ne serait
pas unanime. La numérologie cherche à rassurer, à mettre des inconnues dans des boites connues, mais la
numérologie n'a en fait aucun fondement. Ses partisans, qui pensent autrement et sortent des exemples qui
collent à leurs prédictions, cachent ce qu'ils voient pour que cela colle à l'attente générale. Cependant,
peut-être cela les angoisse-t-il un peu moins.