Les Dires de Zeta: La Tour de Babel


La coopération entre les peuples est grandement favorisée par la langue, bien que ce ne soit pas là le seul vecteur de communication possible. On ne niera pas la maxime qui prétend qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours. Néanmoins, les humains qui ne parlent pas la même langue ne s’associent tout simplement pas entre eux, ils s’évitent même les uns les autres et de la ségrégation en résulte. Il y a cependant des troncs communs à toutes les langues, basés sur des mots qui imitent de façon comique les sons naturels à partir des associations mentales qu’en font les enfants. Les races d’hommes primitives, qui se sont développées de façon isolée les unes des autres, ne donnèrent pas naissance à des langages communs, et cette situation perdure aujourd’hui. L’isolation créa en fait différents langages qui avaient au début les mêmes racines. Ils se développèrent séparément les uns des autres.

La légende de la Tour de Babel reflète cette origine commune, mais la légende n’est pas que pure fantaisie. Une séparation délibérée eut bien lieu dans un récent passé de l’humanité, sur des groupes qui étaient envoyés aux travaux forcés par les visiteurs humanoïdes de la 12ème Planète. Ces possesseurs d’esclaves étaient constamment en alerte pour empêcher leurs esclaves de se hisser à leur niveau technologique. Les visiteurs construisaient des tours, des silos en fait, pour abriter les missiles qu’ils utilisaient pour faire la navette entre la Terre et leur planète mère quand elle faisait son apparition périodique. Quand des groupes d’ouvriers-esclaves étaient vus fouiner et échanger des informations entre eux , on les séparait par la force. Ce qu’il reste de l’histoire est la tour, le rassemblement d’hommes et la séparation qui résulta de la barrière du langage. Ils ne se séparèrent pas à cause de la barrière de la langue, mais la barrière s’installa à cause de la séparation.