A propos du capitalisme, et de son postulat que tout le monde tirera bénéfice de l’avarice et de la cupidité d’une minorité. Ses défenseurs montrent l’exemple des Etats Unis ou de toute autre civilisation occidentale pour prouver leur théorie. S’il y a bien des riches, c’est vrai, comme il en existe toujours dans toute civilisation, la pauvreté continue de régner en masse. Vos Etats Unis sont ils si différents, à la vérité? Combien de petits enfants viennent s’asseoir sur les bancs d’école avec les yeux cernés par les crampes d’estomac dues à un petit déjeuner que jamais ils ne semblent obtenir? Combien de familles essaient de rendre agréables des endroits infestés de cafards et qui sentent le moisi, juste avec un bouquet d’un ou deux pissenlits? Les enfants qui jouent dans la boue parce que c’est là leur seul jouet. Voilà le résultat du capitalisme. De fait, ces statistiques seraient mille fois pires si l’on permettait au capitalisme de donner sa pleine puissance. Mais il est tenu en laisse par vos lois.